La carte SIM (Subscriber Identity Module en anglais) est nécessaire pour conserver des informations telles que les contacts mais aussi pour identifier l’abonné sur le réseau de téléphonie mobile. Elle permet donc de téléphoner, d’envoyer et recevoir des textos ou encore surfer sur le net. Ces cartes se déclinent en différents modèles, qui peuvent s’avérer être compliqués à gérer pour les utilisateurs, certains smartphones récents ne proposant par exemple qu’une compatibilité avec une micro voire une nano SIM. Avant de vous retrouvez avec une carte SIM non valide orange, lisez le guide !
La mini SIM
Il s’agit ici de la carte SIM standard, dont la norme de référence est ISO/CEI 7810:2003, ID-000. Elle mesure 25 millimètres de long, sur 15 de large pour une épaisseur de 0,76 millimètres. La réduction en taille a eu des conséquences sur sa capacité maximale de mémoire, puisqu’elle ne peut plus contenir que de 2 à 32 ko d’informations, ce qui pose une limite au nombre de contacts et de textos conservables. C’est la carte que l’on retrouve le plus communément dans les téléphones, en particulier de ceux de type GSM (anciens téléphones mobiles basiques), ayant conquis le marché dès la fin des années 1990.
La micro SIM
Également appelée3FF ou Mini-UICC, sa norme de référence est ETSI TS 102 221. Elle mesure en longueur 15 millimètres, en largeur 12 millimètres et en épaisseur 0,76 millimètres. Elle gagne en performance, autorisant le stockage de 32 à 128 ko de données. Le passage à cette micro SIM marque le début de la course à la miniaturisation toujours plus importante des smartphones : les constructeurs cherchent à tout prix à grappiller quelques grammes en moins et à gagner un peu plus de place dans des téléphones désormais tactiles. En outre, de nombreux composants sont concentrés dans un petit espace, et il faut de la place pour tous, d’autant plus que le grand écran tactile l’aplatit.
La nano SIM
Sa norme de référence est ETSI TS 102 221. Elle mesure 12,3 millimètres sur 8,8 millimètres pour une épaisseur de 0,67 millimètres. C’est la première carte SIM dont l’épaisseur décroît, de près de 12%, pour des smartphone encore plus plats. C’est Apple qui introduisit ce format, dans le but de proposer un téléphone encore plus fin et léger. D’autres fabricants l’ont par la suite repris, comme Microsoft ou HTC.
La carte SIM embarquée
Cette carte 5FF, ou e-SIM, dont la norme de référence est JEDEC Design Guide 4.8, SON-8 mesure 6 millimètres de long, pour 5 millimètres de large et moins d’un millimètre d’épaisseur. Cette carte SIM est directement intégrée au téléphone, dans le but de ne pouvoir être retirée par l’utilisateur ; cela permet de mieux la protéger et l’utilisateur peut mettre à jour ses données ou paramètres à distance.
Certains opérateurs de téléphonie mobile proposent des cartes SIM standard qui peuvent se déclipser afin de se transformer en micro carte SIM. Si cette possibilité n’est pas accessible, vous pouvez toujours demander à votre opérateur une carte SIM de la bonne taille, opération qui vous sera ou non facturée. Il est aussi possible de découper la carte SIM, avec un appareil spécifique ou bien avec des ciseaux, mais avec toujours le risque de la rendre inutilisable en cas de mauvaise manipulation. Réfléchissez bien avec de vous retrouver avec une carte sim défectueuse.
Dans le sens inverse, pour basculer d’une carte plus petite à la SIM de taille supérieure, il existe sur le marché des adaptateurs de carte SIM : Nano SIM vers micro SIM ou bien Micro SIM vers mini SIM.